LA MINUTE PATRIMONIALE

L’immobilier papier face au Covid-19

La crise sanitaire a eu de lourds impacts sur les performances des différents supports financiers en 2020. Bien évidemment, l’immobilier, élément central de l’activité économique française, n’est pas sorti indemne de cette période si particulière. Pourtant si certains secteurs immobiliers ont subi de plein fouet les conséquences de la pandémie, d’autres ont plutôt bien résisté, et même « profité » d’opportunités pour se renforcer.

Quels sont les secteurs impactés ?

Les confinements successifs ont contraint les établissements hôteliers et les résidences de tourisme à fermer leurs portes plusieurs semaines, ce qui a réduit leur activité.

Dans le même esprit, les supports immobiliers investis majoritairement dans les magasins et la distribution ont été ébranlées.

Enfin, celles qui sont composées de bureaux ont évidemment souffert du confinement et du télétravail. Le tertiaire représente plus de la moitié du marché des SCPI de rendement français et une adaptation du modèle économique aux nouvelles aspirations des locataires est nécessaire.

Tout l’enjeu de ce secteur résidera dans sa capacité à s’adapter et à transformer la façon de consommer le m² de bureau. De plus en plus d'opérateurs de SCPI spécialisés dans le tertiaire se penchent sur de nouveaux concepts de bureaux. Les idées sont aussi vastes que la révolution est rapide. La crise a encore agi comme un catalyseur, qui a accéléré les mutations.


Quels sont les domaines préservés ?

Les véhicules investis dans l’immobilier logistique qui bénéficiaient déjà de l’essor du e-commerce ont vu leur activité dopée par la crise sanitaire. Depuis le déclenchement de cette pandémie et la fermeture de nombreux points de vente, les achats en ligne ont explosé. Résultats, les demandes locatives de lieux de stockage en tout genre ne cessent de croître. 

 

De même, les SCPI, SCI et OPCI axés sur les établissements de santé et d’éducation ont été épargnés par les effets économiques de l’épidémie. Il s’agit des cliniques privées, des Ehpad, des centres de soins, des laboratoires et des crèches qui ont développé leur activité depuis un an.

Enfin, l’immobilier résidentiel n’a pas connu de baisse de la demande et, pourrait même enregistrer des hausses de valeurs dès cette année.


Quel impact sur les rendements ?

En 2020, l’onde de choc de la crise sanitaire sur les rendements a finalement été moins violente que l’on ne pouvait le craindre au début du premier confinement. La performance moyenne pour 2020 s’établit un peu en dessous des 4%. Ce repli s’avère finalement limité par rapport au très bon résultat de 2019 qui avoisinait 4,40%. D’une façon générale, le secteur a bien réagi en négociant au cas par cas avec les locataires et en s’adaptant très souvent à la situation financière du preneur. 

On investit dans des parts de supports liés à l’immobilier lorsque l’on dispose d’un horizon d’au moins dix ans, voire davantage. Avec cette échelle de temps longue, la crise sanitaire et ses conséquences économiques ne seront plus, dans quelques années, qu’un épiphénomène. 

La crise du covid-19 ne fait qu’accélérer les choses que nous pressentions depuis quelques mois déjà. Les acteurs du secteur immobilier vont devoir s’adapter à cette nouvelle donne en achetant des actifs bien placés, plus écologiques, offrant une plus grande flexibilité et répondant aux nouveaux besoins des locataires. 


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